Reine de la danse orientale, elle est admirée par des millions de personnes d'est en ouest. La danseuse du ventre égyptienne Fifi ABDOU est avant tout une femme d'affaires dont le businnes est florissant…
Fifi a commencé en tant que danseuse puis à progressée en faisant des mariages. Quelques années plus tard elle se tourne vers le cinéma et le théâtre. C'est une grande admiratrice de la légendaire Tahiya CARIOCA et veut même produire un film sur la vie de Taheya.
Ses cinq show controversés dans cinq lieux étoiles l'ont rendue célèbre.
"Depuis 25 ans, les cœurs chaloupent au rythme des hanches de Fifi Abdou, la plus célèbre danseuse orientale actuelle. Mais sous les paillettes se cache une actrice à forte personnalité qui a incarné plus de trente rôles.
Le nombril du monde
Et si son secret tenait à cette capacité qu'elle a de renaître, à chaque film, à chaque pièce de théâtre ? C'est pour connaître de près ce secret que nous l'avons rencontrée. Elle nous a accueillis avec un radieux sourire, en tenue légère et jeune et les cheveux au vent, au théâtre où elle répète Eddallaï ya Dossa (Laisse-toi choyer Dossa). Elle saluait autour d'elle en inclinant la tête. Elle avait l'air décidément fraîche et jeune, loin du scintillement des bijoux, des coiffures précieuses, du froissement des robes de soie. Autour d'elle, tout le monde s'activait pour obéir aux instructions de l'idole du spectacle. Elle nous a invités à la rejoindre dans une salle couverte de miroirs qui lui renvoyaient les divers aspects de son joli visage. Les intellectuels, la presse, les admirateurs étaient tous là pour suivre les nouvelles du phénomène Fifi Abdou. Certains insinuaient avec sarcasme que nous vivons à l'époque de Fifi Abdou. Cela rime avec chaos et manque de sérieux. « Nous vivons à l'époque des technologies de l'information, d'Internet et des ordinateurs. Si je suis synonyme de cette époque, cela signifie que je suis le progrès, et j'en suis flattée », a-t-elle rétorqué avec un zeste d'humour.
Elle s'est faite un nom dans la pièce de théâtre Chabab imraa (La jeunesse d'une femme) autour du destin tragique d'une femme charnelle qui séduit un jeune étudiant de province et en fait son amant. C'est une pièce de théâtre adaptée du film du même nom où Tahiya Carioca était la vedette. Actrice, dans l'acception cinématographique du terme, elle est aussi une comédienne qui sait styliser son jeu. Fétichisée dans le rôle de Chafaat dans Chabab imraa, son travail si émouvant a conquis le public et lui a ouvert les portes du théâtre. Les producteurs l'ont remarquée et lui ont, très vite, proposé d'autres rôles. Après, il y eut Ekhtaf wa égri (Attrape et décampe), Qéchta wa assal (Crème et miel), Hazzemni ya (Fais-moi danser). Et actuellement, elle répète pour une comédie musicale, composée à sa mesure, Eddallaï ya Dossa, dont la première représentation est prévue en juillet. Elle y danse, sautille, improvise des effets dont le metteur en scène Hassan Abdel-Salam s'inspire. On en retient que la pièce imprime de façon éloquente la vérité profonde de ce personnage principal. Fifi répand la satire et l'humour et dynamise le jeu des autres comédiens. Elle prend des initiatives aussi parce que le metteur en scène la laisse faire tout ce qu'elle veut. Il est toujours curieux de ce qu'elle peut lui proposer. « Ménagez ma vedette », dit-il aux autres comédiens, non sans tendresse, ce que Fifi apprécie. D'un travail à un autre, chemine l'idée que Fifi Abdou n'est pas seulement une star, une icône offerte au regard insatiable des autres, mais elle-même pose aussi un regard sur le monde dans son inextinguible chaos, sur l'histoire en marche. Un regard, une spectatrice lointaine qui agit sur son temps : une héroïne moderne.
Et puis, il y a la danse orientale qui croise le théâtre et le cinéma dans sa conversation. « En ce qui me concerne, l'accumulation du temps passé sur l'exercice de la danse m'a permis de me fondre complètement dans le personnage de danseuse. Personne ne m'a appris à danser. J'observais les autres danser, j'en retenais les détails et les gestes, puis je me suis forgé un style. J'ai commencé à danser pour 150 piastres, que je partageais avec l'accordéoniste et le batteur. Maintenant, je danse chaque jour et je m'entraîne à la diction ». La danse a, par ailleurs, contribué à affiner son jeu d'actrice. « Les danseuses acquièrent généralement un entraînement physique. Par exemple, Tahiya Carioca avait une capacité à jouer avec tout son corps, très différente de celle des autres acteurs. Je sens que je suis le prolongement de Tahiya Carioca ». Elle dit qu'elle partage avec elle l'esprit du don, mais ne peut pas l'égaler dans sa générosité. Tout le monde sait que Fifi Abdou sert des repas aux pauvres dans la tente qui porte son nom au mois de Ramadan. Mais Tahiya allait jusqu'à laver elle-même les assiettes dans lesquelles elle servait à manger aux démunis.
A plusieurs reprises, Fifi a failli abandonner la danse orientale, mais quelque chose la retenait. Peut-être parce qu'elle pense que c'est important, à la fois pour elle et pour les gens. « Je ne me suis pas trompée et c'est tant mieux, parce qu'il faut vraiment beaucoup de dévotion et de confiance de la part de la danseuse et de la comédienne pour continuer son travail pendant plus de 25 ans ». Ses parents ont essayé de la dissuader de danser, mais convaincus de son talent, ils ont fini par la bénir. Actuellement, elle danse peu, elle se concentre sur le cinéma et le théâtre. « J'ai renoncé à la danse dans les cabarets depuis l'été dernier. Je voudrais prouver à tous que je suis non seulement une excellente danseuse, mais aussi une actrice talentueuse. Le cinéma immortalise, en imprimant la personne dans la mémoire du public, surtout celui qui ne peut pas suivre mon travail dans les hôtels et les cabarets ». Certains réalisateurs ont révélé chez elle quelque chose d'inédit, à savoir une certaine violence érotique, une féminité très épanouie. Souvent, ils lui attribuent le rôle de la femme forte, sensuelle, prééminente, qui se venge des hommes qui cherchent à abuser d'elle. « Je fais un métier difficile où je fréquente beaucoup d'hommes. Si je n'étais pas forte, je serais vite évincée. Certains disent qu'au travail je vaux cent hommes, et que dans le privé, je suis la plus fine des dames. Je souscris à cet avis ».
On se souvient de son film Zanqet al-séttate (L'Impasse des femmes), où elle incarne le rôle d'une almée à forte personnalité, qui lui a valu un prix et son plus grand succès critique. Ce film est pour elle un film important, parce qu'il lui a donné le goût de son métier, en lui apportant de nouveaux espoirs. « Il a fait rebondir ma carrière et ma vie. Je crois que c'est le travail le plus important que j'ai fourni jusqu'à mon film récent Yamine talaq (La répudiation). Après, je me suis dit : ça y est, maintenant je suis une actrice. C'est étrange, au cinéma à chaque fois j'ai l'impression de renaître ». Son film Yamine talaq raconte les conséquences du divorce sur la famille et les enfants. Sans renoncer à ses armes : la séduction, l'érotisme et la danse, Fifi y interprète un rôle nouveau, celui de la femme en dérive du fait du divorce, dans un film qui n'est pas ouvertement commercial. Pourtant, le public aime. Et Fifi sent qu'une alchimie la lie à ce dernier. Elle le devine au contact dans les salles, dans ses fréquentations, sur les places publiques, au téléphone, etc.
Cependant, elle est confrontée à la difficulté de commercialiser ses films. Avant de sortir à l'écran, Yamine talaq est resté deux ans dans les cartons. « Je peux à la limite contribuer au financement de mes films si la production manque d'argent. Mais comment pourrais-je être sûre de leur commercialisation ? Le marché est accaparé par quelques distributeurs. Et pour les convaincre, il faut énormément les solliciter et trouver du piston ». A ceux qui disent qu'elle s'impose par la force de son argent, elle oppose la loi de l'offre et de la demande du marché : ses œuvres touchent un large public. Elle n'a pas peur de jouer les rôles de mère, puisqu'elle l'est déjà dans la vie. « On ne peut pas perpétuer le rôle de Cendrillon. Un jour, il faut passer à autre chose ».
Elle milite pour la défense des droits des danseuses en l'absence de syndicat. « Cela m'agace. Je me bats pour la création d'un tel syndicat, dont je serais peut-être la doyenne ». Elle ne s'oppose pas à la concurrence des danseuses étrangères, parce que l'Egypte a toujours été une terre d'accueil pour les artistes, mais reproche à l'industrie du spectacle ces changements terribles qui font apparaître et disparaître les jeunes gens à la vitesse de l'éclair.
Elle, sa célébrité elle l'a construite pendant les années 1980 qui, pour elle, furent en Egypte les années folles, l'insouciance et l'argent facile. Les gens faisaient n'importe quoi. Et cela se mêlait à un fond de culture consistant à accumuler le plus vite possible un maximum d'argent. Selon les rumeurs qui l'accablent, Fifi était de ceux qui ont adopté ce comportement, amassant en un temps record une fortune colossale. Les chauffeurs de taxi désignent à leurs passagers son immeuble bordant la corniche de Maadi qui vaut des millions, comme un trait de richesse insolente.
Dans sa façon de bouger, dans les inclinaisons de sa voix, on sent qu'elle fait ce qu'elle veut. Elle est vraiment l'âme des films et des pièces où elle a joué. L'apport de Fifi y est essentiel et les réalisateurs et les metteurs en scène lui donnent une liberté énorme. On n'oublie pas qu'à Cannes, elle a été assaillie par les photographes, lors de son apparition sur les marches du Palais des festivals, férus de son costume de danse de style pharaonique. Son rêve est de fonder un théâtre portant son nom où elle pourrait monter des spectacles de choix.
Depuis le début des années 1990, elle cumule les reconnaissances des professionnels de la culture et de l'art, en Egypte et ailleurs comme la vedette n°1 de la danse orientale. D'autre part, les fervents admirateurs de l'actrice disent qu'elle a acquis une maturité dans son jeu. « Je crois qu'aujourd'hui, je sais mieux utiliser les choses autour de moi. Je sais de mieux en mieux puiser autour de moi ce dont j'ai besoin pour mon jeu ». Actrice confirmée et figure de proue du spectacle dansant de ces vingt dernières années, dynamique et enjouée, favorite du public dans des comédies romantiques et musicales, elle a acquis à force d'exigence et de perspicacité ce statut de danseuse et d'actrice reconnue, doublée peu à peu de celui de star internationale.
1962 : Première danse en public.
1979 : Chabab imraa (La Sangsue), première pièce de théâtre.
1986 : Imraa wahéda la takfi (Une seule femme ne suffit pas), premier film avec Ahmad Zaki.
1992 : Désignée meilleure danseuse orientale du monde par le Département américain à la culture.
1993 : Prix de la meilleure actrice pour son rôle dans Zanqet al-settat (L'Impasse des femmes), décerné par l'Association des écrivains et des critiques du cinéma et par le Festival national du cinéma.
2001 : Désignée meilleure danseuse orientale du monde arabe par le ministère tunisien de l'Information."
Article Al Ahram
vidéo Troupe Reda
HEND ROSTOM, actrice égyptienne, voit le jour le 12 novembre 1933 en Alexandrie (Egypte).
C'est par pur hasard que Hend Rostom entre dans le monde du cinéma. Accompagnant son amie à un casting, le réalisateur trouve en Hend sa muse. Sans plus tarder, elle tourne, à l'âge de 16 ans, dans ''Azhaar Wa Ashwak'' (Fleurs Et Epines).
En 1955, le succès est au rendez-vous pour Hend Rostom. Le très célèbre Hassan Al Imam, réalisateur, lui offre un rôle dans son film ''Banat El Lail'' (Filles de Joie).
Parmi ses films : ''Ibn Hamidu'' (1957) (Le fils de Hamidou), ''Bab El Hadid'' (La Portière en Fer) de Youssef Chahine (1958) mais aussi ''La Anam'' (Insomnie) avec Faten Hamama, Omar Sharif et Rushdy Abaza (1958), ''Sira' fi al-Nil'' (Lutte sur le Nil) (1959) et ''Chafika el Koptia'' (Chafika la Copte) (1963).
Pendant une carrière de 30 ans, Hend s'est taillée un portrait d'actrice de séduction à la Marilyne Monroe.
Hend Rostom se retire de la scène artistique en 1979 ne laissant dans la mémoire de son public que des moments de gloire.
vidéo Fifi Abdo - vidéo Fifi Abdo
Farida Fahmy et Mahmoud Reda
Farida Fahmy Site
Hind Rostom
- vidéo Hind Rostom
vidéo Hind Rostom
vidéo Lucy
vidéo Mona Al Said
vidéo Naemet Mokhtar
Naima Akef
La célèbre danseuse «Naïma Akef» a aussi marqué l’histoire de la danse orientale égyptienne avec un style différent de celui de Tahiya Carioca et de Samia Gamal, un style qui a fait école en matière de chorégraphie, un style basé sur la performance physique et la maîtrise totale du corps.
Naïma Akef est née en octobre 1929, contrairement à ses deux consœurs elle ne venait pas du monde des cabarets mais du milieu du cirque que son grand-père avait fondé et qui portait le nom de sa famille, «le cirque Akef». Naïma Akef était la fille d’un couple de saltimbanques, elle travailla avec ses parents dès l’âge de quatre ans comme acrobate et devint plus tard la meilleure trapéziste de la famille.
Au moment de la fermeture du cirque familial, Naïma Akef n’avait que quatorze ans et se dirigea vers une carrière de danseuse. Son ambition l’aida à gravir rapidement les marches de la gloire et à devenir une artiste complète et polyvalente. Elle faisait tout avec brio, music hall, cinéma, théâtre, jouant des rôles de femme espiègle avec son regard si malicieux.
Naïma Akef obtint le prix de la meilleure danseuse lorsqu’elle assista au premier festival de la jeunesse à Moscou en 1956, sa photo figure parmi les meilleures vedettes internationales au musée du Bolchoï.
Malheureusement sa carrière fut tout aussi brève que sa vie, elle décéda en 1966 des suites d’une maladie à l’âge de 37ans.
(c) Nidam Abdi, journaliste à Libération
vidéo Naima Akef vidéo Naima Akef Nagwa Fouad 1943
Nagwa Fouad est née à Alexandrie en Egypte. Enfant unique, sa mère est morte alors qu'elle n'avait que quelques mois. Son père s'est remarié et elle avait une relation étroite et aimante avec sa belle-mère, qui l'a emmenée au Caire. A 14 ans, elle a obtenu un emploi comme réceptionniste pour un agent appelé Orabi. «Quand Orabi m'a vu danser, il m'a convaincue de louer un costume de danseuse du ventre pour 50 piastres et de monter sur scène."
Nagwa Fouad a commencé à danser au Sahara City, un célèbre night-club au pied des Pyramides, puis dans un cabaret prestigieux. Elle se souvient de la façon dont elle tremblait tout en étant interrogée par la police des mœurs - une danseuse du ventre de 14 ans ? Elle a finalement été libéré, après que le propriétaire du club cinq étoiles avait convaincu les officiers qu'elle avait en réalité 16 ans,l'âge minimum légal pour les danseuses professionnelles. Des décennies plus tard, Nagwa Fouad peut rire de bon cœur de ces débuts.
La première grande étape a été son mariage avec Ahmed Fouad Hassan, musicien et chef d'orchestre . En 1960, il a donné à Nagwa Fouad sa «première grande chance", lui permettant de figurer sur la célèbre scène où se produisaient, de grandes vedettes comme Shadia, Abdel-Halim Hafez, Fayza Ahmed, et Sabah . "Hassan avait 17 ans de plus que moi, mais j'avais besoin de lui. Il m'a enseignée l'importance d'étudier et de travailler la danse, si je voulais devenir une grande star. Il m'a envoyée à l'École de danse Nelly Mazloum et j'ai rejoint le National Dance Troupe pour travailler avec les enseignants du folklore russe."
En 1976, Nagwa Fouad atteint le sommet de sa carrière lorsque Mohamed Abdel-Wahab compose pour elle un spectacle spécial , appelé Qamar Arba'tashar (Pleine Lune). Sa performance lui a permis de changer sa façon de danser. «J'ai "pris" la danse orientale de Tahiya Karioka et Samia Gamal, j'ai créé un spectacle comme une pièce dramatique, dit-elle. "
La danse était sa seule priorité ce qui a déclenché son divorce d'Hassan après six ans de mariage: «Il voulait un bébé et je n'étais pas intéressée du tout car je commençais véritablement ma carrière. Nous sommes restés amis après le divorce."
Elle a gagné beaucoup d'argent en tant que danseuse, mais a beaucoup dépensé pour développer et présenter des spectacles toujours mieux, toujours nouveaux.
Elle a formé un groupe de 12 danseurs et 35 musiciens et chanteurs, un chorégraphe et un créateur de costumes. «C'était une sorte de petite troupe mobile de théâtre, " nous avons visité le pays et nous avons donné des spectacles partout."
Fouad a toujours été jusqu'au bout des limites de son art, créant sans cesse plus d'événements spectaculaires. Elle utilisait les mots suivants pour décrire ses spectacles "rénovation, développement, gloire et distinction "
Nagwa Fouad a dû se battre pour que la danse orientale soit respectée.
Ses quatre mariages ont été, peut-être, l'inévitable obstacle d'une vie vécue la nuit, de dur labeur. Mais c'est son mariage avec Sami El-Zoghbi, le gérant de l'Hôtel Sheraton du Caire à l'époque,qu'elle a passé «les meilleurs moments de sa vie".
Dans le milieu des années 1970, Nagwa est reconnue "grande danseuse" dans le monde arabe et au-delà. Une nuit, durant ces années de succès éblouissant et de gloire, son mari a reçu un appel demandant où elle allait danser ce soir-là. Nagwa qui avait organisé une fête à Alexandrie dû annuler et venir à l'hôtel Sheraton avant minuit : Henry Kissinger ne voulait pas quitter le Caire le lendemain sans l'avoir vue danser. "Kissinger était si heureux qu'il se leva dansa avec moi".
Lorsque le Président Carter, à son tour, est venu en Egypte avec sa femme, lui aussi, a demandé à voir Nagwa Fouad. «Il m'a dit:« Vous êtes vraiment magnifique. Tout ce qu'a dit Kissinger à votre sujet est vrai."
Fouad a tourné dans plus de 100 films et a dansé dans plus de 250.
En 2002, après avoir déjà annoncé son intention de publier ses mémoires de vie, et de commencer à les écrire à l'aide d'un journaliste égyptien célèbre, Nagwa Fouad décida finalement de ne pas écrire ses mémoires. Après tout, sa vie étant pleine de secret personnels, elle préféra les garder privés et ne pas les révéler à qui que ce soit ...
Forum Bab el qahira vidéo Nagwa Fouad vidéo Nagwa Fouad Randa Kamel Randa commence à danser à Alexandrie à l'âge de 13 ans et fait partie de la célèbre troupe de Mahmoud Reda. Elle continue son apprentissage au Caire avec deux grands enseignants, Ibrahim Akef et Raqia Hassan.
6 ans plus tard elle fait ses premiers pas en soliste, et à 21 ans une carrière de danseuse professionnelle s'ouvre à elle.
Elle se produit dans les plus grands hôtels et cabarets du Caire ; elle impressionne un public tant égyptien qu'étranger par son charisme et son énergie. Sa qualité technique et sa capacité expressive lui permettent de devenir une danseuse soliste prestigieuse et acquiert une grande renommée dans beaucoup de pays du monde comme : la Norvège, le Brésil, les Etats-Unis, la Suède, la France, etc. Depuis plusieurs années, elle se consacre aussi à la formation, en dirigeant des ateliers et des séminaires au Caire (Festival Ahlan wa Sahlan) et dans le reste du monde.
Elle enseigne ainsi son propre style, unique et fascinant, souvent copié mais jamais égalé... Cette danseuse exceptionnelle combine l'élégance, la puissance, la technique et l'émotion. Sa danse ne peut pas laisser indifférent. L'étoile du Caire sera en Suisse, pour la première fois les 30 et 31 octobre 2010.
www.esquisse-orient.ch/randakamel.html
vidéo Randa Kamel vidéo Randa Kamel
Samia Gamal
Samia Gamal, de son vrai nom Zainab Ibrahim Mahfuz, née en 1924 à Wana, une petite ville égyptienne et décédée le 1
er décembre 1994 au Caire est une danseuse égyptienne.Peu après sa naissance, sa famille partit pour le Caire et s’installa près du fameux bazar Khân al-Khalili. Quand Zainab a rencontré la fondatrice Syro-Libanaise de la danse orientale moderne, Badiaa Masabni, sa vie a pris un tour nouveau. Baadia Masabni a accepté Zainab au sein de sa compagnie de danse et lui a donné le nom de scène de Samiaa Gamal.
Samiaa a rendu la danse orientale plus expressive et lui donna un statut plus respectable. Elle a travaillé sous la direction de Badiaa Masabni alors que Tahia Carioca tenait le premier rôle dans la troupe.
Elle parvient à s'épanouir comme danseuse solo et introduisit un style d'improvisation plus libre dans la danse orientale. Samiaa y incorpora ensuite des éléments étrangers tels que le ballet classique et la danse latino-américaine. Elle s’est mise à utiliser le voile pour danser, son professeur de danse classique, Ilamada Ivanova, lui ayant appris à l’employer pour améliorer le maintien de ses bras. Samiaa Gamal fut aussi la première danseuse orientale à danser sur scène avec des chaussures à talons hauts. Elle a également joué dans de nombreux films (notamment
Ali Baba et les Quarante voleurs' avec Fernandel). Samiaa fit la rencontre de Farid El Atrache et ils tombèrent amoureux l’un de l’autre. Farid Al-Atrache et Samia Gamal jouèrent ensemble en 1949 dans
Ahebbak inta (C'est toi que j'aime) d' Ahmed Badrakhan. Cette même année, le Roi égyptien Farouk proclama Samia Gamal « danseuse nationale d'Egypte ». Dans le film
Madame la diablesse (Afrita anem) d'Henri Barakat, Samia a joué un double rôle, celui de Semsema, la danseuse, et celui de la femme djinn Kahramana.
Farid El Atrache et Samia Gamal sont devenus un tandem bien connu des films égyptiens. Mais, la romance entre Farid El Atrache et Samia Gamal n'a pas duré, et après leur séparation, elle a joué dans des films internationaux tels que la
La Vallée des Rois (1954).
Samia a épousé en 1952 Sheppard King, un millionnaire texan du pétrole, qui s’est converti à l’Islam. Cela a considérablement augmenté la popularité de la danseuse égyptienne, alors qu'elle faisait régulièrement la une des journaux, mais leur mariage ne dura pas longtemps. En 1958, Samia Gamal se maria avec Rushdy Abaza
(en), un des acteurs égyptiens arabes les plus célèbres, avec qui Samia a tenu ensuite le premier rôle dans de nombreux films.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Samia_Gamal