Abdel Halim Hafez

Abdel Halim Hafez ou Abdelhalim Hafez , de son vrai nom Abdelhalim Chabana, (né le 21 juin 1929, mort le 30 mars 1977), chanteur et acteur égyptien.
Biographie [modifier]
Né le 21 juin 1929 à Al-Hilwat (village de la province d'Ash Sharqiyah en Égypte).
Très populaire dans le monde arabe des années 50 jusqu'aux années 70, il fut surnommé par les médias arabophones « al andalib al asmar » (« le rossignol brun »). Considéré comme l'un des plus grands chanteurs et acteurs de comédies musicales arabes des années 60 il continue de marquer fortement l'histoire du chant oriental.

Enfance et débuts:
Quatrième enfant du cheikh Ali Ismaïl Shabana, orphelin, il est recueilli par son oncle vivant au Caire. Il se fait remarquer pour ses talents musicaux dès l'école primaire et étudie la musique auprès de son frère Ismaïl, son premier professeur de chant. En 1940, à l'âge de 11 ans, il est reçu à l'institut de musique arabe du Caire où il se distingue en interprétant à merveille les oeuvres de Mohammed Abdel Wahab. Il ressort avec un diplôme de hautbois et un certificat d'enseignement en 1946.
Remarqué très jeune dans des clubs du Caire où il chante régulièrement, il rencontre son premier succès à la radio qui l'avait initialement embauché comme musicien.
Il devient peu à peu l'un des plus célèbres et des plus populaires acteurs et chanteurs de sa génération: grâce au développement des comédies musicales égyptiennes, il s'impose rapidement dans des personnages d'amoureux sensibles et romantiques occupant dans le cinéma et la chanson arabes un rôle original.

Le Sinatra du Nil
Contemporain de géants tels que Oum Kalthoum, Mohammed Abdel Wahab, Farid El Atrache, il s'est détaché d'eux en apportant un nouveau souffle au « tarab » - art de la chanson. Alliant à la fois une fidélité à l'esthétique arabe traditionnelle ainsi qu'une grande modernité dans son chant (inspiré des techniques dites de "crooner") et dans sa tenue sur scène, très stylée et rappelant la classe d'un Sinatra, il a su littéralement créer un style qui fit école et qui forma une sorte d'archétype considéré aujourd'hui comme un modèle pour de nombreux artistes.

Nouvelle manière, nouvelles formes
On le voyait décontracté et souriant sur scène, conduisant rigoureusement son orchestre (de plus en plus étoffé) dans des parties instrumentales de plus en plus nombreuses que lui proposaient ses compositeurs trouvant dans ses chansons des sortes de laboratoires où ils pouvaient s'adonner à toutes les audaces esthétiques modernes - opérant des synthèses entre l'art arabe traditionnel et l'influence occidentale. Cet amour de la scène et du public, rompant avec l'attitude crispée de certains de ses concurrents, est l'une des raisons de son exceptionnelle popularité. Mais ses performances scéniques et cinématographiques pleines de passion restent impressionnantes et touchantes, en partie à cause du fait qu' Abdel Halim souffrait en réalité continuellement: il était atteint de la bilharziose depuis son enfance. Parmi ses inoubliables concerts, on note une prestation au Palais des Congrès de Paris en 1974. Sa dernière apparition sur scène remonte à mars 1976, peu avant son décès alors qu'il préparait l'interprétation de "Min ghir lih". Abdelwahab n'a voulu donner cette chanson à personne d'autre, et l'a chantée en son honneur en 1990.
Ses principaux collaborateurs furent Mohamed el Mougy et Kamal Ettaouil (ses vieux amis), Abdelwahab, et d'autres artistes importants dans l'histoire de la musique arabe du XXe siècle tels que Baligh Hamdi, Mohamed Hamza ou le poète Nizar Qabbani. Poètes ou compositeurs, ils furent nombreux à apporter leur contribution dans l'énorme succès de Halim. Celui-ci, après avoir gagné sa popularité grâce à des chansons courtes et gaies, chantées le plus souvent dans ses films, interpréta ensuite des oeuvres considérées aujourd'hui par une bonne partie du public comme ses plus grandes réussites : les chansons longues (ou fleuves). À l'instar d'Oum Kalthoum, Abdelhalim a, à la fin de sa vie (début des années 70), interprété plusieurs compositions qui duraient entre 30 minutes et une heure (Mawoud, Hawel teftekerni, Ay dameet hozn, Qariat el fingan, etc.), et ce sans compter les improvisations sur scène. Ces chansons longues d'une très grande richesse et d'un raffinement musical immenses, en plusieurs parties, dont la structure s'inspire des opéras ou poèmes symphoniques occidentaux et dans lesquelles il mettait toute sa passion et son énergie, marquent l'apogée de cet artiste, et en même temps l'apogée de la chanson arabe du XXe siècle. Certains musicologues les considèrent comme une nouvelle étape dans l'histoire de la musique savante arabe; d'autres les opposant à l'héritage khédival, les considèrent plutôt comme appartenant à un genre hybride, intermédiaire entre le registre savant et la variété populaire les qualifiant ainsi de "genre classicisant". Après Abdel Halim et Oum Kalthoum, cet art va peu à peu disparaitre.
Mohammed Abdel Wahab, qui l'avait pris sous son aile, avait été impressionné par la voix de son jeune concurrent. Il a même été dit d'après un journal marocain qu'Abdel Wahab a abandonné la chanson pour se consacrer à la composition dès l'émergence de Halim en tant que superstar. Une grande amitié se liera entre lui et Abdelhalim. Ils fondèrent même avec l'avocat Magdi el Amroussi la maison de disques Soutelphan en 1961. Abdelhalim était aussi l'ami du grand chanteur Farid El Atrache.
Abdelhalim était aussi un grand ami du président égyptien Gamal Abdel Nasser ; il a connu le succès à l'époque de la révolution nassérienne, et faisait partie des préférés du président. Abdelhalim a interprété plusieurs chansons patriotiques et chantait lors des fêtes qui célébraient l'anniversaire de la révolution.
Abdel Halim ne s'est jamais marié, mais des rumeurs persistantes parlent d'un mariage secret avec l'actrice Souad Hosni qui aurait duré six ans. Les amis d'Abdel Halim et de Souad Hosni continuent toujours aujourd'hui à nier ce mariage. Souad meurt le 21 juin 2001, à l'anniversaire d'Abdel Halim. On la trouve morte en 2001 à Londres ,en bas de son appartement, à la suite d'une dépression. On ignore jusqu'à présent s'il s'agit d'un acte de suicide ou si elle a été tuée. Ses proches et ses amis estiment qu'elle a été tuée d'autant plus qu'elle s'apprêtait à publier sa biographie après avoir enregistré ses mémoires sur cassettes. Celles-ci ont disparu de son appartement et certains avancent la théorie de l'assassinat car plusieurs personnalités publiques égyptiennes avaient intérêt à les faire disparaitre.
Jeune, il serait tombé amoureux d'une jeune fille avec laquelle il voulait se marier. Mais les parents n'ont pas donné leur accord. Quatre ans après, les parents ont donné leur permission pour le mariage, mais elle meurt d'une maladie juste avant le mariage. Abdel Halim ne s'en est jamais remis, et il a consacré ses plus tristes chansons à cette femme, dont Fi Youm, Fi Shahr, Fi Sana et Qariat el-Fingan.
Il meurt le 30 mars 1977 au King's College Hospital de Londres, des suites d'une bilharziose qui l'a affecté dès 1940 après une baignade dans le Nil, et dont il souffrira chroniquement à partir de 1955. Des milliers de personnes ont assisté à son enterrement au Caire, ce sont les plus grandes funérailles d'Égypte après celles du président Nasser et de la chanteuse Oum Kalthoum. Quatre femmes se sont suicidées à l'annonce de sa mort.
Le chanteur Jay-Z reprend en 1999 la musique de la chanson Khosara pour sa chanson Big Pimpin. En 2006 sort un film dans lequel Ahmed Zaki incarne son ami Halim ; après son décès d'un cancer pendant le tournage en 2005, c'est son fils qui finit le tournage. La chaine MBC a, elle, diffusé pendant le mois du ramadan 2006 un feuilleton qui retrace la vie de cette légende. C'est dire la popularité et l'intérêt que suscite Abdelhalim, 30 ans après sa mort prématurée qui avait plongé dans la tristesse des milliers de fans.
Il nous reste de lui près de 300 chansons, d'amour pour la plupart, mais aussi religieuses et patriotiques. Le rossignol brun a aussi tourné 16 films, dont le dernier, Abi fawq el shajara, est sorti en 1969. Sa maladie l'a empêché de tourner d'autres longs métrages. Ses chansons les plus célèbres sont Zay el hawa, Gana el hawa, Ahwak, Fatet ganbina, Sawah, Bilomoni leih, Nebtedi mnin el hikaya ou encore l'immense Qariat el fingan (de N. Qabbani et M. Mougy). Cette chanson est narrée par une sorte de voyante, qui s'adresse à un jeune homme et évoque sa vie future, sa bien-aimée qu'il cherchera toute sa vie mais qu'il ne trouvera jamais. Certains considèrent évidemment que cette femme - comme tous les personnages aimés évoqués dans ce genre de chansons - est une métaphore d'autre chose, du sens de la vie par exemple, et sa quête, comme celle du Graal, tragique par définition, expliquant la tonalité tragique générale de ses chants. Cet ultime et très célèbre succès de Abdel Halim Hafez, interprété en 1976, illustre le tragique destin du rossignol. Pour les chansons patriotiques, on connaît bien Nasser ya horeya (dédiée au président Nasser), Al watan al akbar (avec les chanteurs Chadia, Warda Al Jazairia et Sabah), Bil ahdhan ou Ehna el shaab.

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Ahmed Adaweya

Ahmed Adawiya est un chanteur égyptien, précurseur de la de musique shaabi[1]. À l'instar d'Oum Kalsoum, Mohamed Abdelwahab et Abdel Halim Hafez, Ahmed Adawiya fait partie de ce que l'on considère comme l'« âge d'or de la musique égyptienne »[2]. Il est également considéré comme le précurseur du shaabi Il se fait connaître dans les années 1970 en interprétant Bent El Sultan Aujourd'hui beaucoup de chanteurs comme Hakim, Deyea et Tarek Abdel Halim ont emprunté sa voix.

Notes et références
1.     Andrew Hammond, Popular Culture in the Arab World : Arts, politics, and the media, American University in Cairo Press, Le Caire, 2007, 272 p. (ISBN 978-9774160547) [lire en ligne [archive]]
2.    Yves Bernard, « Sam Shalabi et Radwan Moumneh présentent Zahma Ya Dunya Zahma - Hommage au shaabi égyptien », dans Le Devoir, 21 août 2009 [ texte intégral [archive] (page consultée le 22 septembre 2009) ]

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Amr Diab

Amr Diab né Amr Abdel Basset Abdel Aziz Diab  est un chanteur égyptien, né le 11 octobre 1961 à Port-Saïd. Il est l'un des chanteurs les plus populaires en Égypte et dans le Monde arabe. En Amérique latine, Amr Diab est plus connu pour avoir chanté en duo avec Shakira dans Ojos Así.

Biographie

Amr Abdel Basset Abdel Aziz Diab   occupe le poste de Président de la construction maritime et navale du Canal de Suez. Amr Diab effectue à cette époque sa première prestation de chant pour la radio égyptienne et interprète l’hymne national de son pays, à l’occasion du 23e festival du Port Said. Conscient de son talent de chanteur, il entame des études de musique à l’université d’art du Caire, et obtient son diplôme de fin d’études en 1986. Quatre ans plus tard, en 1990, Amr Diab représente son pays aux 5e jeux sportifs africains où il chante tant en arabe, en anglais qu'en français. Ce concert est retransmis par satellite dans tout le monde arabe et sur CNN.
Il mène également une carrière d'acteur en interprétant des rôles dans plusieurs films comme "Dhak wa laab" (rire et jeux) avec Yosra et Omar Cherif, et "Laafarit" avec Madiha Kamel. Il tient le rôle principal du film "Ice Cream" (crème glacée) avec Ashraf Abdelbaki et Simone.
Il obtient plusieurs récompenses au cours de ses 25 ans de carrière dont trois (meilleure vidéo, meilleure chanson et artiste de l'année) en 1996 de la part de la chaine arabe ART. L'année suivante, il gagne un triple disque de platine avec Nour el Aïn.
Il est alors consacré par plusieurs chaînes de télévision arabes comme le meilleur chanteur arabe des années 90 et réalise des ventes à chaque fois plus importantes.
Amr Diab est le premier chanteur arabe à avoir gagné le World Music Award pour les meilleurs ventes au Moyen Orient, et le seul qui l'a obtenu 3 fois : en 1996 avec l'album "Nour El Ain" , en 2001 avec "Aktar Wahed" , en 2007 avec son dernier album "El lila de".et en 2009 avec " wayah "
Une polémique avait fait rage concernant la chanson "illi bini wa binak" de la chanteuse marocaine résidant en Égypte Janat Mahid. En effet, avant la sortie du premier album de la chanteuse contenant cette chanson, Amr Diab avait entendu par hasard l'enregistrement lors d'une visite au studio et il a tellement aimé qu'il a proposé d'acheter les droits à la société productrice mais sans succès. Il a alors enregistré la chanson avec sa voix et l'a lancé uniquement sur Internet. Contre toute attente, ce fut une très bonne publicité pour la jeune chanteuse et son album fut un grand succès. Un remix des deux voix ayant l'apparence d'un duo fut même lancé par la société de production, Amr Diab ne pouvant pas riposter puisque il ne possède aucun droit sur la chanson.
Trois chaînes de télévision (Rotana cinema, Rotana music et la première chaine égyptienne) ont diffusé une émission consacré à Amr Diab qui raconte ses 25 ans de carrière et qui s'appelle el helm (le rêve) la narration de l'histoire a été faite par l'acteur Izzat abou Aouf.
Après la victoire de l'équipe nationale de l'Egypte à la CAN 2010,Amr Diab a été convoqué au Cairo Stadium pour faire un concert pour les joueurs de l'équipe nationale de l'Egypte en guise de remerciement pour la prestation des joueurs Egyptiens pendant la CAN.

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Asmahan

Asmahan (de son vrai nom Amal El Atrach Druze, née le 25 novembre 1918 au liban et décédée le 14 juillet 1944 en Égypte) est une chanteuse, et actrice Syrienne -Libanaise. Elle est la sœur de Farid El Atrache.

Biographie
Asmahan est née d'un père syrien et d'une mère libanaise En 1924, elle perd son père (le prince druze Fahd El Atrach) ce qui conduira sa famille a émigrer en Égypte. Sa mère, la princesse et accessoirement musicienne Alia, inculque à ses enfants les vertus de la musique.
À l'image de son frère Farid, Asmahan devient rapidement une prodige. Plus tard, alors que la carrière de Farid est en plein essor, le producteur/compositeur Mohamad El Qasabji se penche sur le cas d'Amal, et c'est le compositeur Daoud Hosni qui l'affuble du nom de scène d'Asmahan ("la sublime", en arabe).
Asmahan se rend célèbre grâce à ses participations à de nombreuses comédies musicales cinématographiques tels qu’Intisar El-Shabab et Gharam Wa Intiqam (dont est tiré le tube Layali El Ounsi Fi Vienna).
Mais ce qui fait la particularité d'Asmahan, c'est son chant mélancolique et inspiré par la musiques européenne comme sur le troublant Ya Touyour (composé par Mohamad El Qasabji) ou encore l'émouvant Layta Lil Barraq, ce qui fascinera le public arabe, pourtant peu sensible à la musique occidentale, surtout à l'époque. Elle meurt dans un accident de voiture en 1944. Malgré sa trop courte carrière, Asmahan aura marqué la chanson arabe par sa sa poésie et sa passion pour la mélancolie théâtrale. Asmahan est née d'un père syrien et d'une mère libanaise[1]. Lors de sa naissance sa famille était en fuite (son père Fahd, sa mère Alia et ses deux frères Fouad et Farid) à bord d'un bateau grec en direction du Liban.
Quand elle était jeune, un diseur de bonne aventure lui avait dit que comme elle est née dans l'eau elle mourra dans l'eau. Depuis ce jour Amel a toujours eu peur de l'eau. Elle meurt noyée avec son amie dans un accident de voiture le 14 juillet 1944, néanmoins, le conducteur est parvenu à échapper à la mort tragique. Malgré sa trop courte carrière, Asmahan aura marqué la chanson arabe par sa poésie et sa passion pour la mélancolie théâtrale.

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Ehab Tawfik

Ehab Tawfik  est un chanteur égyptien né le 7 janvier 1966.
Il est un seul enfant qu'il a appris comment jouer le luth en tant qu'enfant, et son amour pour la musique commencé quand il était seulement neuf années. ihab a commencé en 1989 avec son premier « Dany » simple, cette chanson était sur le dessus. Le premier album avait lieu en 1990 au titre « Ekminny ». En 1995 il a reçu sa maîtrise pour sa thèse : « La chanson égyptienne dans la deuxième moitié du vingtième siècle ». Non satisfait avec juste une maîtrise, Ehab Toufik travaillé vers son doctorat dans la musique et le chant arabe, accompli en avril 2002. Le doctorat a été autorisé « les méthodes d'exécuter le chant arabe en Egypte pendant la deuxième moitié du dernier siècle ». Il est vu en tant qu'un des chanteurs supérieurs dans le monde arabe, particulièrement vénéré à sa ville natale. Discutablement, sa plus grande exposition en tant qu' artiste est venue le 26 février, 2001, quand il a exécuté pour 50.000 personnes à un concert d'avantage pour soulever des fonds pour les Irakiens qui ont été mutilés pendant la guerre du Golfe à Bagdad. Les critiques disent que les succès de l'année d'albums d'Ehab Tawfik après année peuvent être attribués à sa voix chaude, bon lyrique, et capacité de trouver les compositeurs doués. En 2006, i hab Toufic a nié des rumeurs qu'il a eu une affaire avec le modèle qui apparaît avec lui dans le « hub d'Alaf Kilmit » visuel (« le Word d'amour le plus doux »). Il a dit qu'elle habite en Allemagne et est venu en Egypte seulement pour travailler comme modèle. Elle a été soutenue à un père égyptien et une mère allemande, il a ajouté. [1] Il est actuellement en excursion aux Etats-Unis. Là a été des nouvelles écartant au sujet d'une nouvelle liaison amoureuse dans sa vie avec le centre serveur de l'ART TV.

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Hamza El Din

Originaire de Nubie en Égypte, Hamza El Din (10 juillet 1929 - 22 mai 2006) fut joueur de oud et chanteur.
Né dans le village de Toshka, près de Wadi Halfa, il est considéré par certains comme le père de la musique nubienne contemporaine. Ayant reçu à l'origine une formation d'ingénieur électricien à l'Université du Caire, il changea de direction et étudia la musique. Comme une majorité de la Nubie égyptienne, son village natal fut inondé pour la construction du haut barrage d'Assouan dans les années 1960, suscitant chez lui la vocation de préserver et de promouvoir sa culture. Avant la construction du barrage, il se livra à un véritable travail de collecte du patrimoine oral nubien afin que ce dernier ne disparaisse pas lors de la dispersion des différents villages. À la même époque, ses performances attirèrent l'attention du groupe Grateful Dead, de Joan Baez et de Bob Dylan ce qui lui permit d'obtenir un contrat d'enregistrement et d'émigrer aux États-Unis.
Son disque Escalay : The Water Wheel, enregistré en 1968, est connu pour être le premier à bénéficier d'une sortie et d'une audience aussi large dans le monde occidental. Ce même disque est célébré par plusieurs compositeurs minimalistes américains, dont Steve Reich et Terry Riley, comme faisant partie de leurs influences. Durant les années 1980 et 1990, El Din a occupé plusieurs postes d'enseignement musical près de San Francisco. Plus récemment, Hamza El Din a prêté son talent pour la composition d'un morceau de la bande originale de Babel (film, 2006) du réalisateur Alejandro González Iñárritu intitulé "The Visitors" et joué avec Kronos Quartet.
Il est décédé à l'hôpital de Berkeley, Californie, le 22 mai 2006 suite à des complications après une opération chirurgicale de la vésicule biliaire.

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Mohammed Abdel Wahab

Mohammed Abdel Wahab  (né en 1907 - 3 mai 1991) était un important chanteur et compositeur égyptien très populaire sur la scène arabe.
Il est né au Caire en Égypte, Abdel Wahab a joué de l'Oud bien avant de rencontrer le poète Ahmed Chawqi qui lui fera découvrir le répertoire symphonique occidental (cf. entre autres, sa chanson "J'aime la liberté" qui débute par des notes empruntées à Beethoven]. Il a joué dans plusieurs films et a composé dix chansons pour Oum Kalthoum. Il est mort en 1991. Chanteur, compositeur, luthiste égyptien, il est considéré comme l’un des principaux artisans du renouveau de la musique arabe.

Biographie
Mohamed Abdelwahab est né au Caire en 1907, au sein d’une famille modeste. Son père, muezzin et récitant d'une mosquée, le place à l’âge de cinq ans dans un « kouttab » (école coranique) et rêve d’en faire un imam. Élève brillant, Mohamed aime s’installer au milieu des fidèles de la mosquée El Chouârani pour réciter avec eux quelques versets du Coran.
Adolescent passionné par le théâtre chanté, il reprend en compagnie de ses camarades les chansons de Salama Higazi. Il est engagé pour animer, en cachette et avec la complicité de sa sœur Aïcha, les entractes dans une petite salle de théâtre. Son père l'apprend et furieux lui interdit toute sortie. Il passe outre et fugue pour se produire dans un cirque.
Réconcilié avec sa famille, Mohamed s’inscrit dans un Club de musique orientale où il s’initie au luth sous la direction éclairée de Mohamed El Kasabji, un des futurs musiciens attitrés d’Oum Kalthoum. Chanteur formé à l'école savante, il grave ses premiers enregistrements, des reprises de Salama Higazi, vers l'âge de 17 ans. Ses propres compositions datent du début des années 1920. Imprégné de musique classique occidentale, il introduit des instruments non traditionnels dans la musique arabe comme la contrebasse, les castagnettes et le violoncelle et des rythmes occidentaux à la mode comme le tango, la rumba ou la valse. Il emprunte certaines phrases musicales à des auteurs classiques occidentaux, Beethoven ou Bizet notamment, et limite la part de l'improvisation. Il développe ainsi au tournant des années 1930, un style propre, qui rénove la musique arabe.
Premier chanteur de charme égyptien, Abdelwahab met en valeur sa voix de velours grâce au micro qui vient d'apparaître. Il triomphe en 1934 dans un film chantant, "La Rose blanche", pour lequel il définit les règles de la chanson moderne arabe :introductions musicales raccourcies, établissement de quatre couplets avec des thèmes musicaux différents et d'un refrain, le tout durant moins de dix minutes. De 1933 à 1949, il interprète huit films, en y imposant le duo chanté.
Durant les années 1950, il se réserve les chansons classiques qu'il compose tout en écrivant des chansons plus légères pour d'autres interprètes. Sa coopération avec Oum Kalsoum débute en 1964. Il lui écrit, jusqu'en 1972, huit chansons sentimentales longues considérées comme des œuvres majeures de la musique arabe contemporaine. Mohamed Abdelwahab décède le 3 mai 1991 au Caire.
Parmi ses chansons les plus célèbres, on trouve : Ya msafer wahdak, Al-nahr Alkhalid, Cléopatre, Min ghir lih (composée pour Abdelhalim et qu'il chante en 1990), Emta ezzaman etc. Il a composé les musiques de l'ancien hymne national de la Libye et de l'actuel hymne des Émirats arabes unis.

Discographie
 * Waylahou ma hilalti (1920) 6:31 - poème de Salama Higazi
 * Ataïtou fa alfaïtoua sahira (1920) 6:33 - poème de Salama Higazi
 * Minka ya hajirou daï (1923) 6:11 - écrit par Ahmed Chawki
 * Manich bahebbek (1923) 6:14 - écrit par Ahmed Rami
 * Mala elkassat (1923) 6:26 - Mouwachaha classique du Ch. Ahmed Achour
 * Dar elbachayer (1924) 6:43 - écrit par Ahmed Chawki
 * Mal elfouad dha (1924) 5:49 - écrit par Ibrahim Abdallah
 * Taali noufni nafsaïna (1924) 6:23 - écrit par Ahmed Rami
 * Batet tounaji (1925) 6:22 - écrit par Jalal Rodwane
 * Sayed elqamar (1925) 6:12 - écrit par Ahmed Chawki
 * Al jandoul
 * Al-nahr Alkhalid
 * Cléopatre

Article de wikipédia
vidéo Mohamed Abdel Wahab


Mohamed Abozekry
vidéo Mohamed Abozerky


Mohamed Elaroui
vidéo Mohamed Elaroui


Nancy Ajram

Nancy Ajram  née le 16 mai 1983 à Achrafieh (Beyrouth), est une chanteuse libanaise.
Mariée à Fadi Hachem depuis septembre 2008, elle accouche de son premier enfant, une petite fille qu'elle prénomme Mila, le jour même de son anniversaire soit le 16 mai 2009.
Nancy est la fille de Nabil et Rimonda Ajram. Elle est la sœur aînée de Nadine (actrice née en 1974) et de Nabil (chanteur né en 1975).
Elle commence à chanter dès sa jeunesse en participant à des concours comme celui de Noujoum Al-Moustakbal (Étoiles du Futur) qui marque le début de sa carrière médiatique ; elle n'a que 22 ans. En 2010, elle est choisie pour interpréter l'hymne de la Coupe du Monde 2010 en arabe avec K'naan.

Carrière
Nancy Ajram aurait déjà écoulé plus de 500 millions de disques à travers le monde dont 400 millions en Égypte et au Liban où elle serait la 1e plus grande vendeuse de disque de tous les temps.[réf. nécessaire] Elle est l'une des rares chanteuses arabes à avoir écoulé un album (Ah w Noss) à plus de 300 millions d'exemplaires dans le monde. Seules Haifa Wehbe, Samira Said, Elissa, Nawal El Zoughbi, Najwa Karam, Latifa et Amal Hijazi sont pas dans le même cas.
Nancy Ajram est aussi la plus jeune chanteuse à avoir eu un single (Akhasmak Ah) et un album (Ya Salam) premiers en même temps à la fois dans les hit-parades libanais et égyptiens (l'Égypte étant le plus grand marché de musique arabe).
Elle est désormais l'égérie de Coca-Cola et de la gamme de bijoux « Damas » dans le monde arabe.
Sa carrière est gérée par Gigi Lamara, et c'est Nadine Labaki, la célèbre réalisatrice libanaise (Al Bosta, Caramel...), qui a dirigé le tournage de certains de ses clips les plus célèbres comme Ah w Noss, Lawn 3ayouneck ou Enta Eih...
Elle est nommée par l'hebdomadaire américain Newsweek comme l'une des chanteuses les plus influentes du monde arabe en 2001. Elle est une icône de la beauté libanaise et rivalise dans le cœur des adolescents du Moyen-Orient et du monde arabe en parallèle avec les chanteuses Elissa et Haifa Wehbe.
Elle commence à chanter dès sa jeunesse en participant à des concours pour la chaîne de télévision libanaise arabophone LBC. Elle gagne un concours en chantant un morceau d'Oum Kalthoum dans l'émission Nogoum al-Fan (Les étoiles de la chanson) sur Future TV.
Elle est élue successivement en 2003 et 2004 comme meilleure chanteuse arabe par le magazine Zahrat al-Khalij. Elle est désormais l'image médiatique de Coca-Cola dans le monde arabe
Sa carrière a réellement commencé en 2003, quand avec Akhasmak ah, Nancy Ajram a su imposer un nouveau style. Nadine Labakeh, une réalisatrice libanaise, dirige le tournage de tous ses clips. Elle chante des chansons plutôt simples mais très originales.

Les récompenses
Elle a gagné trois fois de suite le titre de chanteuse la plus populaire du monde arabe en 2004, 2005 et en 2006 avec le Murex d'Or organisé au Casino du Liban.
Elle est élue successivement en 2003 et 2004 comme meilleure chanteuse arabe par le magazine Zahrat al-Khalij.
Elle est nommée par l'hebdomadaire américain Newsweek comme l'une des chanteuses les plus influentes du monde arabe en 2005. C'est l'une des icônes de la chanson panarabe et qui rivalise, dans le cœur des adolescents de tout le Moyen-Orient.
En 2008, c'est la consécration pour Nancy Ajram, elle obtient un World Music Award à Monaco, comme meilleure artiste de l'année pour le Moyen-Orient.
En 2008 aussi, Nancy Ajram obtient le Student Choice Awards qui a été organisé par l'université ou elle fit ses études en communication. Les étudiants élurent l'album Bitfakkar Fi Eih, qui contient 14 chansons, comme étant le meilleur album de l'année.

Les tournées
Nancy Ajram fait beaucoup parler d'elle et ses tournées sont parfois assez mouvementées. Elle a lors d'un concert au Bahreïn suscité de vives réactions politiques et lors d'un autre concert cette fois-ci au Koweït, on lui imposa de porter une robe noire qui cacherait ses pieds jusqu'au chevilles.
Les tournées de la chanteuse l'ont déjà mené sur les cinq continents.[réf. nécessaire] La chaîne MBC a d'ailleurs suivi Nancy Ajram dans le cadre de son émission Behind The Scene lors de sa tournée américaine (Chicago, Boston, Las Vegas, Los Angeles, San Francisco, etc.).

Albums
    * 1998: Mihtagalak, (Besoin de toi)
    * 2001: Sheel Oyounak Anni, (Cesse de me regarder)
    * 2003: Ya Salam, (Ô merveilleux amour)
    * 2004: Ah W Noss, (Oui et plus...)
    * 2006: Ya Tabtab... Wa Dalla'a, (Je le gatte)
    * 2007: Shakhbat Shakhabit,
    * 2008: Bitfakkar Fi Eih, (Tu penses à quoi?).
    * 2010: Nancy 7

Article de Wikipédia
vidéo Nancy Ajram


Oum Kalsoum

Oum Kalsoum , dont le nom complet est Oum Kalsoum Ibrahim al-Sayyid al-Beltagui, née à Tmaïe El Zahayira en Égypte à une date non déterminée (1898, 1902 ou 1908 sont rencontrés) et morte le 3 février 1975 au Caire, est une cantatrice, musicienne et actrice égyptienne.
Surnommée l'« Astre d'Orient »[1], elle est considérée, plus de trente ans après sa mort, comme la plus grande chanteuse du monde arabe[2],[3]. Dotée d'un registre de contralto et de mezzosoprano, elle est connue pour sa voix puissante et ses chants consacrés à la religion, l'amour et la nation égyptienne[4]. Elle est également connue comme la « cantatrice du peuple » après s'être engagée dans des œuvres caritatives.
Son nom en arabe est celui de la troisième fille de Mahomet et Khadija. Il a été translittéré de plusieurs façons en alphabet romain. Les différentes versions existantes sont Oum Kalsoum en français, Umm Kulthum en anglais.

Biographie
Jeunesse
La date de naissance d'Oum Kalsoum n'est pas clairement établie[1]. Certaines sources citent 1898[2], 1902 ou 1908[5] alors que les registres de la province d'Ad Daqahliyah indiquent la date du 4 mai 1904 comme celle de sa naissance. Cependant, il n'était pas rare, à cette époque là, et surtout dans les régions rurales, d'enregistrer les enfants plusieurs mois ou années après leur naissance. Il est donc fort probable qu'Oum Kalsoum fût née durant les toutes premières années du 20ème siècle.
Oum Kathoum nait dans une famille pauvre de trois enfants. Sa sœur Sayyida est de dix ans son aînée et son frère Khalid d'un an. Sa mère Fatma al-Maliji est femme au foyer et son père, al-Shaykh Ibrahiim al-Sayyid al-Baltaji, est imam. Afin d'augmenter les revenus de la famille, il chante régulièrement des chants religieux lors de mariages ou de divers cérémonies dans son village et aux alentours[6]. La famille vit dans la petite ville de al-Sinbillawayn, dans le delta du Nil[7].
C'est en écoutant son père enseigner le chant à son frère aîné qu'Oum Kalsoum apprit à chanter. Elle apprenait certaines chansons par cœur et lorsque son père se rendit compte de ce qu'elle savait ainsi que de la puissance de sa voix, il lui demanda de se joindre aux leçons. Très jeune, la petite fille montre des talents de chanteuse exceptionnels, au point qu'à 10 ans, son père la fait entrer - déguisée en garçon - dans la petite troupe de cheikhs qu'il dirige pour y chanter durant les Mawlid et d'autres fêtes religieuses[3]. À 16 ans, elle est remarquée par un chanteur alors très célèbre, Cheikh Abou El Ala Mohamed, et par un joueur de luth, Zakaria Ahmed, tous deux l'invitant à les accompagner au Caire. Elle attendra d'avoir atteint l'âge de 16 ans pour répondre à l'invitation, et pour se produire - toujours habillée en garçon - dans de petits théâtres, fuyant soigneusement toute mondanité.

Succès
Très vite, deux rencontres déterminent sa vie. Celle de Ahmed Rami tout d'abord, un poète qui lui écrira 137 chansons et l'initiera à la littérature française, qu'il a étudiée à la Sorbonne. Mohamed El Qasabji, ensuite - virtuose du luth, lui ouvre le Palais du théâtre arabe, l'occasion pour Oum Kalsoum de premiers grands succès (L'amoureux est trahi par ses yeux). En 1932, sa notoriété est telle qu'elle entame sa première tournée orientale : Damas, Bagdad, Beyrouth, Tripoli, etc. Cette célébrité lui permet également, en 1948, de rencontrer Gamal Abdel Nasser, qui ne cache rien de son admiration et qui officialise en quelque sorte l'amour de l'Égypte pour la chanteuse, amour réciproque puisque Oum Kalsoum donnera de nombreuses preuves de son patriotisme.
Parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle s'essaie au cinéma (Weddad, 1936 ; Le chant de l'espoir, 1937 ; Dananir, 1940 ; Aïda, 1942 ; Sallama, 1945 et Fatma, 1947) mais délaisse assez vite le septième art, le face-à-face émotif avec le public lui faisant cruellement défaut. En 1953, elle épouse un homme qu'elle respecte et admire, son médecin depuis de nombreuses années, Hassen El Hafnaoui, en prenant soin d'inclure tout de même la clause du pouvoir à la dame qui lui permettrait de prendre elle-même la décision du divorce le cas échéant.
Multipliant les concerts internationaux, elle vient en France à l'Olympia (Paris) en novembre 1967 ; et le président Charles de Gaulle lui envoie un télégramme de félicitations. Celle que l'on surnomme El Sett (la dame) commence à souffrir de graves crises néphrétiques.
Avec sa voix puissante et claire (Maria Callas aurait dit qu'Oum Kathoum avait une voix incomparable - 14 000 vibrations/seconde), Oum Kalsoum chante la religion, l'amour et la nation égyptienne. Amie du président Jamal Abdel Nasser, elle constitue avec l'homme politique l'un des symboles les plus forts de l'unité nationale égyptienne. Peu après la guerre de 1967 avec Israël, elle donne une série de concerts nationaux et internationaux, dont elle reverse les bénéfices au gouvernement égyptien.
La diva reste également dans les cœurs comme la « Cantatrice du peuple », s'investissant dans des œuvres caritatives en faveur des plus déshérités, et donnant elle-même de l'argent aux plus pauvres. L'une de ses biographies note qu'elle aurait aidé plus de deux cents familles de paysans au cours de sa vie[réf. nécessaire]. Revendiquant ses propres origines paysannes, la chanteuse a toujours vécu sans ostentation, souhaitant rester proche de la majorité de ses compatriotes.

Décès et funérailles
À partir de 1967, Oum Kathoum souffre de néphrite aiguë. En janvier 1973, elle donne son dernier concert au Palais du Nil et les examens qu'elle pratique à Londres montrent qu'elle est inopérable. Aux États-Unis, où son mari la conduit, elle bénéficie un temps des avancées pharmaceutiques mais en 1975, rentrée au pays, une crise très importante la contraint à l'hospitalisation. La population de son petit village natal du delta psalmodie toute la journée le Coran. Oum Kalsoum meurt le 3 février 1975 à l'aube.
Ses funérailles se déroulent à la mosquée Omar Makram du Caire où sont célébrés les plus grands musulmans. Le corps devait initialement être porté jusqu'à un véhicule qui l'aurait amené à sa dernière demeure mais face à l'afflux de personnes venues pleurer la chanteuse, et contrairement à la tradition musulmane, les autorités ont repoussé les obsèques de deux jours. Les funérailles d'Oum Kalsoum ont déclenché des scènes de détresses collectives[8] et la foule venue saluer le corps a dépassé le nombre attendu. Des stars du cinéma, des poètes, des hommes d'affaires, des ambassadeurs, des ministres ainsi que de nombreux anonymes ont formé un cortège de plus d'1,5 km (pour environ trois millions de personnes[9]), formant le deuxième plus grand rassemblement d'Égypte, après les funérailles de Nasser[5]. Les Caïrotes se sont emparés du cercueil et l'ont promené pendant trois heures dans les rues du Caire avant de l'amener à la mosquée al-Sayyid Husayn, une des favorites d'Oum Kalsoum. Là, le cheïkh de la mosquée a répété les prières funéraires et a prié les porteurs d'amener le cercueil à sa tombe, arguant qu'Oum Kalsoum était une femme pieuse et qu'elle aurait voulu être enterrée rapidement comme le recommande la tradition musulmane [6]. Elle a été enterrée auprès de ses parents et de son frère, au Caire[3].

Voix et technique de chant
Il est difficile de mesurer correctement l'étendue de sa voix car nombre de ses chansons ont été enregistrées en direct et elle prenait soin de ne pas forcer sa voix à cause de la durée de ses performances.
Oum Kalsoum a acquis sa technique de chant durant son enfance lorsqu'elle récitait des versets du Coran, ce qui lui a permis de développer sa voix car ces récitations requièrent une sensibilité musicale de l'oreille et des techniques proches des méthodes utilisées pour entraîner les chanteurs d'opéra ou de chœurs[10].

Influence et héritage
Charles de Gaulle l'appelait « La Dame » et Maria Callas « La Voix Incomparable ». En Égypte et au Moyen-Orient, Oum Kalsoum est considérée comme la plus grande chanteuse et musicienne. Aujourd'hui encore, elle jouit d'un statut presque mythique parmi les jeunes Égyptiens. Elle est également très populaire en Israël et en Palestine parmi les Juifs et les Arabes et ses disques se vendent encore à environ un million d'exemplaires par an.[réf. nécessaire]
En 2001, le gouvernement égyptien a inauguré le musée Kawkab al-Sharq ("astre de l'Orient") en mémoire de la chanteuse. Le musée abrite une série d'effets personnels ayant appartenu à Oum Kalsoum, dont ses célèbres lunettes de soleil et écharpes mais également des photos, des enregistrements et d'autres objets d'archives[11].

Discographie

Article de Wikipédia


vidéo Oum Kalsoum


vidéo Saad el Soghayar


vidéo Wael Kfouri



Warda al-Jazairia


Warda al-Jazairia (  La rose algérienne) généralement appelée Warda ou Ouarda  est une chanteuse algérienne née le 22 juillet 1939[réf. nécessaire] à Paris 18e (France). Elle demeure une diva de la chanson d'amour, adulée de ses admirateurs.
“Elle représente une certaine unité du monde arabe. Et aussi un brassage culturel essentiel”.

Biographie
Née à Paris d'un père algérien (Mohammed Ftouki) originaire de Souk-Ahras et d'une mère libanaise en 1939, elle commence à chanter en 1951, à l'âge de onze ans, au Tam-Tam, un établissement du Quartier latin de Paris appartenant à son père. Elle se fait rapidement connaître pour ses chansons patriotiques algériennes. En 1958, suite à ses chansons, elle est obligée de quitter la France pour Beyrouth. Après l'indépendance de l'Algérie, elle retourne au pays et se marie en 1962. Son époux lui interdit alors de chanter. En 1972, le président algérien Houari Boumediene, lui demande de chanter pour commémorer l'indépendance de l'Algérie, ce qu'elle fait accompagnée d'un orchestre égyptien. Suite à cela, son mari demande le divorce ; c'est ainsi qu'elle décide de consacrer sa vie à la musique.
Elle part vivre en Égypte, où elle retrouve le compositeur Baligh Hamdi avec qui elle se remarie. En Égypte, elle connait un grand succès en travaillant avec les plus grands compositeurs arabes, comme Mohammed Abdel Wahab Ryadh Soumbati, Hilmi Bakr ou Sayed Mekawi. Elle tient aussi quelques grands rôles dans des films égyptiens.
« El Ghala Yenzad » est une chanson de son répertoire qui fait l’éloge de la famille du Prophète et particulièrement du leader libyen El Kadhafi. On se souvient qu’à cause de cette chanson la chanteuse Warda a été interdite en Egypte durant trois années. A chaque fois, qu’il y avait des tensions par le passé entre l’Egypte et la Libye : la radio et la télévision libyennes diffusait cette chanson. Ce qui exaspérait le Président Sadate et la malheureuse Warda El Djazayriya a fini par être interdite de galas et de télévision en Egypte. Elle doit alors intervenir auprès de Jihane Sadate , la femme du Président, afin que ce dernier daigne lever cette interdiction.
Elle a vendu plus de 100 millions d'albums à travers le monde pour un répertoire comprenant plus de 300 chansons. Ses chansons les plus connues sont "El ouyoun essoud", "khalik hena", "Dendana", "Fi Youm ou leila" "Lola el malama", "Batwannes bik", "Harramt ahibbak", Essaidoune, "Wahashtouni""Talata ikhoua" "Laabat el ayam", "Kelmat itab", "Andah alik" ou "Awqati btehlaw".
Elle fait un come-back éclatant à la fin des années 90 avec Nagham el hawa, le titre d'un album de compilation qui mêle orchestration classique et arrangements modernes.
Dans un hôtel au Caire, en marge d’un banquet organisé le 6 mai 2010 à l’honneur des hommes d’affaire arabes, Warda a critiqué l’horrible campagne médiatique égyptienne contre l’Algérie suite au match d’appui entre les deux équipes nationales. Elle a annoncé, dans une déclaration à Echorouk, son boycott des médias égyptiens, y compris les chaînes satellitaires et les journaux, qui « ont porté atteinte au peuple algérien et l’ont qualifié de terroriste. »
La chanteuse a dénoncé cette attitude qui a eu un impact négatif sur les relations entre les deux peuples à cause de l’intolérance et de l’exagération. Warda a exprimé son vœu, à savoir que « les Égyptiens supporteront l’Algérie au Mondial, qui se tiendra en Afrique de Sud très bientôt, car je serai parmi les supporteurs des Verts, qui procureront de la joie pour l’Algérie et pour toute la nation arabe. »
Pour rappel, la célèbre artiste a subi une pression et une intolérance médiatique de la part des médias égyptiens suite au match d’appui entre l’Algérie et Égypte au Soudan. Elle a été menacée d’un départ forcé parce qu’elle a supporté les Verts contre l’équipe égyptienne. Ce qui lui a causé une crise psychologique et l’a obligée à s’enfermer chez elle pour une longue période. Le musicien Hilmi Bakr a dénoncé, à travers les journaux égyptiens, cette campagne médiatique et a décrit son état psychique lors d’une visite à son domicile.
Cependant, certaines voix refusent d’oublier l’attitude de Warda surtout après qu’elle eut rejeté la composition de l'égyptien Tamer Hocni dans son dernier album, qui devrait être prêt en fin d’année.

Article de Wikipédia

vidéo Warda

 



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